Salle de l’Alhambra à GenèveDes concerts pour permettre aux apprentis de s’exercer
Les groupes The Animen et Félicien LiA ont joué jeudi soir dans la myhique salle de l’Alhambra pour le projet «Next Generation 2021», qui vise à donner un coup de pouce aux jeunes techniscénistes.

Dans le cadre du projet «Next Generation 2021», un coup de pouce donné aux apprentis qui se forment dans les métiers des techniques de la scène, les groupes The Animen et Félicien LiA ont joué jeudi soir dans la salle de l’Alhambra à Genève.
Le concert de Genève n’est qu’un parmi les neuf que donnent des groupes de musique à travers la Suisse pendant le mois de mars. L’initiative en revient à Artos, l’association professionnelle au service des professionnels de la scène culturelle romande et à l’Association suisse des techniciens de théâtre et de spectacle (svtbastt).
Un autre concert est prévu en Suisse romande: Your Fault et The Newgate’s Knocker se produiront à Monthey, au Théâtre du Corchetan le 18 mars.
Projet de formation
«En Suisse romande, cette opération concerne tous les apprentis de toutes les volées, de la 1ère à la 4e année», explique Antoine Marchon, chef de projet Next Generation pour la Suisse romande à Keystone-ATS vidéo jeudi soir à Genève.
«C’est un projet de formation avec les jeunes techniscénistes, qui sont pour la plupart à l’arrêt, car les lieux dans lesquels ils sont formés sont soit fermés, soit sans travail, poursuit-il. L’idée est de leur faire revivre une semaine de pratique en montant un événement et en accueillant des groupes de musique.»
«Le public est aussi présent, mais de façon virtuelle via un système de visioconférences, projetées sur des écrans dans la salle. Cela permet une certaine interactivité avec les artistes», explique le formateur. «On ne remplacera jamais un vrai public. Mais on profite de ces concerts pour apprendre beaucoup de choses, les formateurs et les artistes aussi», sourit-il.
«Positif de ressentir un peu de stress»
Noah Kreil, apprenti techniscéniste est heureux de retrouver «une salle de spectacles avec d’autres gens que les formateurs que tu vois tous les jours. C’est aussi positif de ressentir un peu de stress.» Apprenti de 1ère année, le jeune homme n’a pas connu autre chose que le confinement. «Du coup, cela fait du bien de voir comment cela pourrait se passer». Pour de vrai.
D’autres jeunes talents comme lui assurent la lumière, le son et l’image. «On est dans une des situations les plus compliquées que notre profession a connues. Parce que ce n’est pas comme cela que l’on voudrait faire notre métier, par zoom en regardant des gens sur des écrans.»
La mise en place de cette opération a été possible grâce au soutien des entreprises formatrices, de la Confédération et des cantons. Le public peut se procurer un billet pour la soirée de son choix. Les spectateurs reçoivent ensuite un lien pour se connecter virtuellement, en direct, via une plateforme de streaming.
ATS
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