Prévention en Ville de GenèveDes arpenteurs du macadam détricotent les conflits de la nuit
Reportage dans les pas de Sofia, Karim, Élise et Francesco, correspondants de nuit et tisseurs de liens.

«Notre seul outil, c’est la communication. Lorsque celle-ci est rompue, quelle qu’en soit la raison, nous ne pouvons plus travailler.» La mise au point de Karim sur sa fonction de correspondant de nuit, juste avant de partir en tournée, résume parfaitement le fondement de ce nouvel outil de prévention que teste la Ville de Genève: aller au contact de celles et ceux qui occupent l’espace public de 18 heures à 2 heures du matin, nouer un dialogue, écouter les récits d’éventuelles tensions ou repérer des problèmes et, enfin, tenter de les résoudre. La plupart du temps ultérieurement.