Une leçon d’humilitéDes Argentins soufflés: la Patrouille des Glaciers a fait son œuvre
Elle partait pour huit heures, en a eu besoin de douze pour rejoindre Verbier: la première patrouille sud-américaine s’est frottée au mythe dans un apprentissage salutaire.

«On l’a sous-estimée.» Le constat est à l’image des montagnes qu’ils ont gravies: implacable. Le premier trio sud-américain à participer à la Patrouille des Glaciers pensait rejoindre Verbier en début de matinée ce dimanche. Après une balade intense mais somme toute à sa portée. Et puis, comme tant d’autres depuis sa création, la course les a rattrapés. «On a vraiment compris pourquoi la Patrouille était la Patrouille. Pourquoi les gens en parlent sans cesse avec des étoiles dans les yeux.»