Série d’étéDepuis «gamin», le virus du collectif
Pour Alain Hutin, siéger à la mairie était la suite logique d’un engagement pour la vie de Russin. Ce mécano y est resté plus de vingt ans.

À notre arrivée, il taille une bavette avec deux Russinois devant la mairie. À notre départ, il est alpagué par une cycliste du village. Alain Hutin ne reste pas longtemps seul. Pourtant, l’inactivité lui pèse. Ce 25 juin, date de notre rencontre, il subit encore le contrecoup de son départ de la mairie, trois semaines plus tôt. «Maintenant? Je m’ennuie. Je me dis qu’il est plus difficile de quitter ce poste que d’y accéder. Mon agenda était toujours plein, désormais il est vide.»