Réchauffement de la planèteDéni climatique: ne volons pas l’avenir des générations futures
Les catastrophes climatiques se multiplient mais gouvernements et particuliers cherchent des excuses pour ne pas agir. Il faut un électrochoc et passer à une sobriété joyeuse
Ce billet est signé par un blogueur de la plateforme «Les Blogs» en partenariat avec la «Tribune de Genève». Il n’engage pas la Rédaction.

La planète est en feu ou sombre sous les inondations. Les catastrophes se multiplient sous nos yeux. Le climat est tout tourneboulé. Les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) nous l’avaient dit et nous le rabâchent, depuis 1990, date de leur premier rapport. Pire, ces phénomènes terrifiants s’amplifient, deviennent plus violents et accélèrent. On ne veut pas les croire, certains prétendant que c’est un phénomène naturel, normal.
D’autres préfèrent se cacher derrière le fait que leur action ne sera que marginale par rapport à l’ampleur de la crise. D’autres souhaitent continuer à vivre comme avant, au nom de la liberté (?). Et puis, c’est aux Chinois ou aux Indiens d’agir en premier, leur reprochant de copier notre mode de surconsommation scandaleuse; alors même que les habitants de ces pays ont individuellement un bilan carbone bien au-dessous des Européennes. En outre, des irresponsables estiment que les nouvelles technologies vont tout résoudre, le transfert de responsabilité étant fort pratique. La plupart des gouvernements sont inactifs, voire aggravent encore la catastrophe, par des décisions criminelles.
Ce déni climatique ne peut plus être tolérable. Cette négation de la catastrophe potentielle est une complicité de crime contre l’humanité, d’autant plus que les solutions existent. Sans donner des leçons, sans être moi-même exemplaire, chacune et chacun peut, doit entreprendre des actions, parfois simples, mais efficaces. La règle est claire: Moins et Mieux consommer, dans tous les domaines.
Les gouvernants politiques et économiques de ce mode, à tous niveaux, doivent, eux, adopter des mesures d’exception, de rupture, par rapport à notre mode de développement totalement insupportable, et trop souvent superficiel. Une sobriété joyeuse, où nous privilégions le bonheur individuel et collectif, et diminuons la surconsommation, est vitale pour notre civilisation. La société a besoin d’électrochocs. Les mesurettes et les slogans ne suffisent pas.
Si je suis favorable à une écologique positive, les gros pollueurs doivent cependant être sanctionnés lourdement. Pour contrer le délire climatique, ayons l’enthousiasme de nous battre en faveur des Générations futures et de la biodiversité, et de cesser de vivre de manière égoïste et déraisonnable. En période de Covid, l’humanité a adopté des mesures de crise et investit des sommes colossales pour combattre le virus. Cette même dynamique doit être instaurée face au climat.
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