Genève dans la presse étrangèreDécouverte d’une nouvelle particule au CERN
L’étude des données de l’accélérateur du CERN actuellement à l’arrêt a permis la mise en évidence d’un «tétraquark à deux charmes» qui pourrait permettre de vérifier la théorie des interactions fortes.

Sur le site du quotidien français lemonde.fr, l’enthousiasme du physicien Ivan Polyakov, de l’Université de Syracuse (États-Unis), met une nouvelle fois en lumière les découvertes permises par l’accélérateur géant de particules du CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, à Genève. Le scientifique a exposé le 29 juillet dernier lors d’une conférence la mise en évidence d’une particule dont l’existence a été prédite il y a quarante ans. Il répond au doux nom de «tétraquark à deux charmes» ou «charmés». Cette découverte tirée des données à exploiter de l’anneau de collision – à l’arrêt pour travaux depuis deux ans – pourrait déboucher sur de nouvelles découvertes, liées à l’interaction forte, qui permet à cette particule d’être relativement stable, quand les autres tétraquarks se volatilisent… Cette «colle forte de quarks» pourrait avoir des applications importantes à l’avenir.
Prospection géothermique des SIG en France voisine
On apprend dans «La Voix de l’Ain» que les Services industriels de Genève (SIG) lancent une seconde vague de prospection géothermique des sous-sols après celle de 2018 dans le Pays de Gex et le Genevois français pour repérer des eaux chaudes souterraines et de l’eau potable. Quatre communes gessiennes sont concernées par cette campagne: Ferney-Voltaire, Ornex, Prévessin et Saint-Genis-Pouilly. En 2018, une représentation 2D des ressources avait été réalisée. «On a pu avoir les profils géologiques en 2D, il ne manquait plus que la 3D pour identifier et avoir le profil en eau potable, et mieux connaître le sous-sol», avait alors expliqué Aurélie Charillon, vice-présidente de Pays de Gex agglo en charge de charge de l’innovation et de la transition écologique? Ce sera fait dès cet été, avec une phase de repérage, puis à l’automne le passage du camion vibreur et la pose de balises dites géophones, des capteurs qui mesurent le vecteur vitesse des vibrations sismiques.
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