Best-seller annoncéDavid Foenkinos, loser gagnant
Dans «Numéro deux», le champion des ventes imagine le destin de l’acteur qui a failli incarner Harry Potter. Pathétique, émouvant, fantastique. Coup de fil.

David Foenkinos l’avoue, l’écrivain a échappé à la Pottermania qui déferla sur le monde à la fin du siècle dernier. Pourtant, «Numéro deux» ne parle que de la magie qui ensorcela la génération des millennials, jusqu’à en devenir le marqueur. «En fait, quand je suis tombé sur ce mot de la directrice du casting en 1999: «Daniel Radcliffe avait ce petit quelque chose en plus», j’ai été subjugué. Harry Potter est la Joconde de la littérature, j’ai eu envie de m’intéresser à la toile accrochée à côté, à l’acteur évincé à la dernière minute. Ensuite, j’ai craint la fausse bonne idée.» Ses triomphes ne le changent pas. «Plus j’écris, plus je suis névrosé…»