Le portrait smartphone (2/4)Dans le téléphone d’une réfugiée ukrainienne
L’information en continu et la traduction instantanée cohabitent dans le Huawei d’Olga.

«Avant d’appeler ma mère, je vérifie sur une application dédiée qu’il n’y a pas d’alerte, que sa ville n’est pas en train d’être bombardée», explique sobrement Olga. Cette quadragénaire ukrainienne a quitté Kiev dix jours après le début de la guerre. Avec sa fille, elles ont d'abord habité chez un ami d’amis, à Versoix, avant de déménager en Ville. Mais, pour peu qu’elle ouvre les applications qui l’y propulsent, le conflit armé n’est jamais loin, visible et raconté en direct sur l’écran de son téléphone.