Nos forains genevois (4/5)Dans la caverne de Willy Baba
Il est l’un des doyens des forains mais, du haut de ses 75 ans, Willy Bourquin n’a rien perdu de sa passion pour les manèges et les cirques. Portrait.
«Les journalistes me demandent souvent ce que je ferais si je gagnais au loto. Je sais que je ferais exactement la même chose! J’aurais peut-être du matériel plus cher et un chauffeur, mais je ne voudrais pas d’une autre vie.» Willy Bourquin n’a aucun regret. Son existence passée sur les routes de Suisse, il ne la troquerait pour rien au monde. Et à 75 ans, le bonhomme l’assure: il est «le forain le plus heureux du monde».