Crise de la dette: accord de l'UE pour recapitaliser les banques
Les pays de l'Union européenne, réunis à Bruxelles, se sont mis d'accord sur la recapitalisation des banques. La zone euro a également décidé d'augmenter la capacité du fond de secours à 1000 milliards d'euros.

Les dirigeants de la zone euro comptent annoncer l'augmentation de la capacité de leur fonds de secours financier (FESF) à 1.000 milliards d'euros à l'issue de leur sommet de crise, a indiqué mercredi soir une source diplomatique.
Ce montant doit être mentionné dans la déclaration finale du sommet qui devrait s'achever tard dans la nuit, alors qu'à l'origine il n'était pas question de donner un chiffre, selon cette source.
Recapitaliser les banques
L'Union européenne est parvenue mercredi à un accord sur la recapitalisation de ses banques, au cours d'un sommet des 27 à Bruxelles, a annoncé le premier ministre polonais Donald Tusk. Objectif: leur permettre d'amortir le choc de leurs pertes sur la dette grecque.
«Nous nous sommes mis d'accord sur la recapitalisation des banques qui doit être l'un de nos principaux objectifs», a déclaré M. Tusk au cours d'une conférence de presse, précisant que les fonds propres des banques devraient passer à 9%. Ce point ne faisait plus vraiment débat.
L'accord prévoit que les fonds propres durs des banques (capital social et bénéfices mis en réserve) atteignent 9%, un objectif qui «devra être atteint au 30 juin 2012», selon le texte, qui précise que pour y parvenir, «les banques devront faire appel en priorité à des sources de capital privées, y compris par des restructurations et la conversion de dette en capital».
Le document ne mentionne pas en revanche le montant total de la recapitalisation des banques, évalué à 108 milliards d'euros selon des sources européennes.
2e réunion cruciale
A Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont entamé dans la soirée leur second sommet en 72 heures pour tenter d'apporter une réponse à la crise de la dette qui déstabilise la zone euro. Cette rencontre va être suivie par une autre, jugée cruciale, des dirigeants de la seule zone euro qui affichent toujours des divergences persistantes sur les solutions pour résoudre la crise.
Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel envisagent d'ailleurs d'aller eux-mêmes négocier dans la nuit avec les banques créancières de la Grèce pour les convaincre d'accepter une perte d'environ 50%, a indiqué mercredi une source gouvernementale européenne. Cette initiative intervient alors les tractations actuellement menées en ce sens peinent à progresser.
De son côté, l'Italie s'engage à présenter un plan de croissance d'ici le 15 novembre dans la lettre que le chef du gouvernement Silvio Berlusconi devait présenter mercredi soir à Bruxelles, a indiqué l'agence Ansa.
Dans cette lettre, rédigée à l'issue d'intenses tractations avec son allié de la Ligue du Nord, M. Berlusconi promet notamment que l'âge de la retraite sera porté à 67 ans à partir de 2026. Les licenciements pour motif économique devraient également être facilités.
AFP
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