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Cinq groupes parlementaires sur sept soutiennent la réforme CO22. De gauche à droite: Pierre Vanek (Ensemble à Gauche), Patricia Bidaux (Le Centre), Nicole Valiquer Grecuccio (PS), Marjorie de Chastonay (Verts), Xavier Magnin (Le Centre) et Ana Roch (MCG).
LUCIEN FORTUNATI
Mis en place il y a dix ans, le système actuel du Cycle d’orientation genevois – avec ses trois regroupements ou niveaux – ne donne pas satisfaction, principalement concernant les élèves en difficulté. Assez unanimement partagé, ce constat d’échec est, pour le comité unitaire interpartis favorable à la réforme CO22, une raison déjà suffisante pour tenter un autre modèle. Mais ce n’est pas son unique argument pour tenter de convaincre la population de dire oui le 15 mai prochain.
«L’école que veulent le PLR et l’UDC (ndlr: les partis qui ont lancé le référendum) n’est pas celle que nous désirons, déclare la socialiste Nicole Valiquer Grecuccio. Nous, nous voulons un système qui réduit les inégalités sociales. Or celui en vigueur les accentue.» «Le CO actuel n’oriente plus mais classifie, ajoute Xavier Magnin, conseiller administratif PDC. Il amène des élèves en deçà des attentes scolaires fondamentales, ce qui n’est pas acceptable.»