
L’Encre bleue de mardi 31 mai sur le tabac vous a inspiré. Sur julie@tdg.ch, j’ai reçu moult témoignages d’arrêts définitifs de la cigarette. La fille de Christine, par exemple, a cessé de fumer il y a trente-cinq ans. Comment? D’après sa mère, c’est parce qu’elle et son mari ne cessaient de lui répéter qu’«un garçon n’aimerait pas embrasser un cendrier froid»… Son petit ami l’avait lui aussi mise au défi d’arrêter: «Si tu ne fumes plus quand je reviens de mon tour du monde, je t’épouse.» Ce chantage romantique et la pression parentale ont amené la fille à abandonner la cigarette pour de bon. Et à dire oui à son Jules le 14 février 1988.
De son côté, Cécilia a fumé sa dernière cigarette le 22 avril dernier. Ce ne sont pas ses parents mais les «anges, esprits guides et fées» qui lui ont mis la pression. En effet, la Genevoise leur attribue l’envoi de visions terrifiantes en pleine nuit… de cigarettes «bien rouges» qui se consument, de nuages de fumée, de cellules cancéreuses ou kystes dans la gorge, et surtout de son fils qui la regarde «droit dans les yeux en pleurant» suite à sa mort. «Ça ne me fait plus envie du tout», assure celle qui n’avait jamais passé un jour sans fumer depuis trente ans. On lui souhaite plein succès!
C’est aussi un enfant qui a convaincu Siegfried d’arrêter le 31 décembre 1980. Sa nièce de 6 ans à l’époque lui répétait, inquiète: «Tonton, ne fume pas, tu vas mourir!» à chaque fois qu’il voulait s’en griller une. «C’est grâce à elle que j’ai arrêté.»
Quant à Jacques, il se demande «pourquoi diable» les fabricants de cigarettes ne sont pas forcés de «mettre au point des mégots biodégradables», pour freiner la pollution. À défaut de régler le problème d’addiction, ce serait déjà une bonne idée de greenwashing pour l’industrie, non?
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Encre bleue – Ciao la cigarette (épisode 2)
Suite à l’Encre bleue sur le tabac, j’ai reçu moult témoignages sur l’arrêt définitif de la cigarette.