Ville de GenèveChristina Kitsos a carte blanche pour réformer les crèches
La Cour des comptes juge le système associatif «à bout de souffle». Mais le faire coexister avec des structures municipalisées, comme le prévoit la magistrate, ne réglera pas tout.

Le constat était largement partagé dans le milieu, il peut désormais s’appuyer sur un rapport étayé. À la demande de la conseillère administrative Christina Kitsos, la Cour des comptes a analysé le dispositif de la petite enfance en place en Ville de Genève. Hérité du XIXe siècle, ce système associatif repose sur des comités de parents bénévoles, à qui il revient de diriger les différentes structures. «Ce mode de gouvernance n’est plus adapté», résume le magistrat François Paychère.