HockeyChris Rivera «détruit» par Chris McSorley
L'ancien attaquant de Genève-Servette a exprimé son mal-être sur les réseaux sociaux à cause d'événements liés à son ex-coach.

«Il y a beaucoup de choses à dire sur ce mec qui m'a certes formé, mais qui m'a aussi détruit en tant que personne et joueur.» Joueur du Genève-Servette HC jusqu'au terme de la saison 2014-2015, après avoir gravi les échelons au sein de l'organisation «grenat», Chris Rivera, 33 ans, est en colère. Mardi soir, il a choisi de livrer un échantillon de sa vérité à propos de son ancien entraîneur, Chris McSorley. Une réaction déclenchée par les langues qui se délient dans le championnat nord-américain de la NHL, où plusieurs joueurs ont fait état de maltraitances de la part de certains de leurs ex-coaches.
Contacté, Rivera n'en dira pour l'heure pas davantage, mais assume parfaitement ses paroles partagées sur Twitter. «Avec le recul, je vois que ce n'était pas normal. Une chose est sûre, je ne ferai jamais ça à mes joueurs», jure celui qui espère un jour diriger sa propre équipe.
Entre les lignes, on comprend que les méthodes réputées frontales et dures de McSorley – un plongeon dans le film Les Règles du Jeu, réalisé en 2005 par Pierre Morath et Nicholas Peart au cœur du vestiaire genevois, en livre de marquants exemples – n'ont pas toujours convenu à tous les joueurs.
Au bout du fil, l'entraîneur ontarien de 57 ans ne souhaite pas non plus s'épancher. «Je suis un coach qui pousse ses joueurs au maximum pour en extraire le 110%. Avec Rivera comme avec n'importe quel autre, j'ai toujours cherché à faire de mon mieux pour développer mes joueurs en tant que personnes et de gagner des matches, estime celui qui est aujourd'hui directeur sportif du GSHC. La vie est toujours trop courte dans le management pour que tout se termine toujours comme chacun l'espère. Ça n'a rien de personnel. Je ne suis pas en guerre avec Chris Rivera. Je lui souhaite sincèrement le meilleur dans sa transition vers le coaching et j'espère qu'il aura un jour sa propre équipe.»
Également invité à réagir, le Genève-Servette HC n'a pas souhaité se mêler de l'affaire: «Le club n'a rien à dire à la lumière de ce simple tweet. Il n'y a pas lieu de réagir pour le moment», a jugé le président Laurent Strawson.
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