
Jules a été gâté. Pas à la hauteur d’une année de pandémie (200’000 francs en 2020, 100’000 francs en 2021), mais tout de même. Je ne vous livre pas encore le chiffre brut de la Thune, car quelques ruisseaux arrivent encore ces jours pour alimenter le fleuve. Notamment la fameuse collecte du couple Portier à Perly, qui organise depuis dix ans un vin chaud pour l’Épiphanie, en posant une tirelire sur la table. Les convives ont pu y glisser ce lundi une petite obole.
D’autres collectes ont été organisées par des privés en faveur de la Thune: la Pétanque de Confignon a nourri Jules de 1340 francs. Ou l’audition de la classe de piano de Madame Roll à la maison Chauvet-Lullin, où un cochon trônait lors de la verrée. L’amicale des sapeurs-pompiers de Plan-les-Ouates a également mis le feu à la collecte avec plus de 1600 francs lors d’une soirée risotto au marché de Noël communal. Citons aussi les ateliers Nyffeler, en Vieille-Ville, qui ont eu une idée lumineuse: «Plutôt que d’éclairer nos vitrines, nous offrons de grand cœur l’équivalence à la Thune du Cœur.» La note doit être salée d’habitude, car le don s’élevait à 1200 francs…
On aime aussi le cochon en plastique fourré aux pièces de 5 centimes, récoltés pendant toute une année par Cédric. L’employé de banque à qui j’ai apporté la bête l’a estimé à 70 francs, rien qu’en le soupesant. Pas mal!
Sur le compte de la Julie, plusieurs collectivités ont aussi versé un petit quelque chose: le club de bridge de Vandœuvres, le club des retraites SGS, ou encore l’association Highway 2 Rock. Mais bien sûr, le gros de la Thune est constitué de la somme de tous les dons de particuliers – parfois incroyablement généreux! – qui illustrent bien le souci de solidarité dans le canton.
Vous êtes formidables! Et bonne année!
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Encre bleue – Chouettes et collectives collectes
Pour nourrir Jules et la Thune du Cœur, beaucoup d’initiatives collectives ont organisé d’elles-mêmes des collectes. Hommage.