Ce qu'il faut savoir avant d'héberger un migrant
«No Bunkers» lance un appel pour que des habitants accueillent les migrants du collectif. Pas si simple.

Rue de la Corraterie, le 30 juillet dernier.Manifestation du collectif "No Bunker".
© Frank Mentha
Les matelas restent alignés dans la salle du Faubourg. C'est ici qu'une quarantaine de migrants sont logés provisoirement depuis le 2 juillet. Initialement, ils devaient évacuer les lieux samedi à 11h. La Ville de Genève a finalement repoussé le délai à lundi. Ensuite? En attendant de nouvelles places promises par l'Etat, le collectif «No Bunkers» espère que des Genevois accueilleront ces personnes. Une démarche qui n'est pas simple pour des particuliers.