Catherine Bronnimann tisse des liens entre la psychanalyse et la mode
Psychothérapeute et ancienne professeure de design, l'auteure a réuni ses deux univers dans «La robe de psyché», un essai paru chez L'Harmattan.

Un bureau dans les tons gris, une table en verre, un dessin blanc sur un mur blanc: Catherine Bronnimann, longue jupe plissée à la Issey Miyake, pull ample et baskets montantes, se fond dans les teintes de son cabinet de psychothérapeute à Plainpalais. On l'avait connu, il y a quelques années, avec des cheveux rouges. Ils ont cédé la place à la couleur naturelle qu'adopte la chevelure d'une femme de 66 ans. «Je les ai beaucoup aimés, ces cheveux rouges, mais un jour, j'en ai eu marre. J'ai eu l'impression que l'on ne voyait plus que ça. J'ai lâché l'artifice, pour être plus près de moi et peut-être de mon âge.»