Conflit social à GenèveAccusé de licencier ses employés âgés, Caran d’Ache dément
Le syndicat Unia reproche à l’entreprise genevoise une politique de ressources humaines «brutale». Le fabricant de crayons réfute catégoriquement.

Un atelier de Caran d’Ache. L’entreprise compte environ 280 collaborateurs. Photo d’illustration.
TDG/OLIVIER VOGELSANG
Rémi*, 60 ans, a la voix tremblante. Après trente-cinq ans passés dans l’entreprise de stylos et crayons Caran d’Ache, cet ex-cadre a été licencié en décembre. Officiellement, son absence empêchait le bon fonctionnement d’un atelier de la compagnie basée à Thônex. Mais selon le syndicat Unia, ce renvoi s’inscrirait dans une politique de gestion des ressources humaines délétère. Ce que l’entreprise dément catégoriquement.