«Burn-out» en série chez les chercheurs genevois
Il arrive que l'Université se transforme en machine à broyer. Doctorants et chercheurs témoignent.

Yvan* aurait aimé terminer son doctorat «par une invitation à lecture publique». Las. Alors qu'il lui restait encore un an pour achever une thèse en sciences politiques entamée en 2016, ce Genevois de 31 ans a dit «stop» il y a quelques semaines. Il s'en explique dans un long message sur Facebook, suscitant une avalanche de commentaires. Il y dénonce la condition «très précaire» des chercheurs et la «culture de travail toxique» à l'œuvre selon lui au sein de l'Université de Genève (UNIGE).