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Rencontre avec Guillaume Briquet, photojournaliste, qui revient d’Ukraine et témoigne.
LAURENT GUIRAUD
Le photographe genevois Guillaume Briquet, qui a été la cible de tirs russes sur les routes d’Ukraine alors qu’il couvrait le conflit, est de retour en Suisse. Le reporter de guerre est rentré il y a trois jours, ramenant dans ses bagages des dizaines de clichés immortalisant la réalité du terrain. L’horreur, évidemment, mais aussi la solidarité, le courage et la force des liens.
Né en 1964 et habitué des reportages de guerre (il a notamment couvert la Syrie et le Haut-Karabagh), le Genevois a longuement hésité avant d’aller couvrir le conflit en Ukraine. «Comme beaucoup, je pensais que la guerre allait se déclarer dans le Donbass. Je ne pensais pas que le conflit allait s’ouvrir aux portes de l’Europe.» Il contacte néanmoins des amis sur place, pour qu’ils lui dénichent une voiture «pas trop chère».