
Chêne-Bougeries, 22 décembre
Il y a une année il a été question, à l’heure du réchauffement climatique, du problème de l’émission massive de méthane par les bovidés. Ce gaz étant, selon les experts, beaucoup plus dangereux que le CO2!
La question ouverte qui se posait alors était: faut-il réduire drastiquement le cheptel bovin? Pour d’autres raisons générales de bonne gestion de la planète et de limitation d’émission de gaz à effets de serre, la même question se pose pour les êtres humains. Sommes-nous trop nombreux sur la Terre? Certaines élites et non des moindres, Bill Gates en tête, mais curieusement aussi Paul Watson, fondateur des Sea Shepherd. Dans leur sillage, ils/elles sont de plus en plus nombreux/ses à partager ce postulat, même s’il est encore loin de faire l’unanimité.
Toutefois il y a un travail de terrain qui s’effectue subrepticement mais assidûment pour que l’opinion soit préparée à cette éradication. Non, on ne va pas vous dire qu’il faudra s’arrêter de vivre à 83 ou 85 ans; au contraire, les capacités physiques humaines sont survalorisées, dixit des scientifiques de tout acabit qui affirment sans complexe que la norme de vie peut aller au-delà de 120 ans. Toutes nos aptitudes étant boostées par les implants technologiques et autres médicaments très ciblés. Bienvenue dans l’ère des apprentis sorciers! Mais ne vous faites pas trop d’illusions car, comme pour les voyages dans l’espace, seule une petite élite fortunée sera appelée à partager ces avantages. Autrement dit, si vous n’avez pas le bon pedigree, vous resterez en carafe et serez bons pour la casse. À moins que le miracle du droit à l’existence humaine soit justifié par la docilité à suivre les consignes des gouvernements et des pharmas.
La pandémie Covid-19 pourrait être une bonne référence, avec la vaccination des quelque 3,5 milliards d’individus sur terre, ce qui représenterait l’équivalent homogène de ce que les «sages» estiment viable pour poursuivre l’aventure humaine.
Il serait dommageable que ce propos ait un effet pervers d’encouragement tardif à la vaccination pour tenter de rejoindre le wagon des humains élus, car il faudrait alors imaginer une nouvelle pandémie qui soit plus drastique et plus durable pour mieux maîtriser leur non-expansion!
Léon Meynet
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