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Grand entretien: Bertrand Belin explore l’infinie rondeur des choses
Grand entretien – Bertrand Belin explore l’infinie rondeur des choses
Musicien, écrivain, acteur, le ciseleur de mots et de notes présente son septième album, «Tambour Vision», où l’onde sinueuse des synthétiseurs embrasse le timbre ronronnant du chanteur.
Bertrand Belin, musicien, écrivain, acteur, lissé pour la photo de presse accompagnant la sortie de l’album «Tambour Vision», son septième opus.
EDGAR BERG
On l’écoute au bout du fil déployer cette langue française qu’il travaille dans ses moindres détails, prenant soin de bien choisir les mots, de peser les verbes, de fourbir sa grammaire, pour enfin lâcher la formule.
Bertrand Belin, 51 ans, est un homme de formule, pourrait-on dire. Personnalité à la fois attachante et volontiers secrète, ou du moins se protégeant des idées toutes faites, Bertrand Belin est, pour le public, un romancier reconnu, un chanteur admiré, un compositeur de haute volée, également acteur, cette année encore dans «Tralala» des frères Larrieu, dont il a composé les musiques avec Étienne Daho, Dominique A, Jeanne Cherhal et Philippe Katerine. Bel équipage, avec le maître des studios Renaud Letang pour la mise en boîte. Le même qui a mixé le septième album de Bertrand Belin, réalisé avec Thibault Frisoni, compère de longue route.