Bureaucratie et réfugiésBerne abandonne une Afghane qui travaillait pour des ONG suisses
Menacée par les talibans, l’ex-employée d’une fondation genevoise se voit refuser un visa humanitaire pour la Suisse. Au nom de critères très restrictifs.

Des familles afghanes quittent Kaboul dans des avions américains, le 24 août 2021.
AP
Son dossier a atterri sur les bureaux des plus hauts décideurs de la Confédération. Malalai H. a une quarantaine d’années, plusieurs enfants et une longue expérience de travailleuse humanitaire pour des ONG suisses. Aujourd’hui, cette Afghane éduquée est considérée comme une «criminelle» par les talibans qui ont pris le pouvoir dans son pays en 2021, nous explique-t-elle par vidéo.