Rééquipement de l’armée suisse«Beaucoup de travail manuel» pour les chars de Viola Amherd
Mowag construit les engins qui sont en tête de liste de la ministre de la Défense, mais ne se considère pas comme un profiteur de la guerre en Ukraine.

En construction brute: le premier véhicule de série du nouveau mortier 16 de l’armée suisse.
Photo: Urs Jaudas
L’entreprise d’armement suisse Mowag fait-elle partie des profiteurs de guerre? La question n’arrache qu’un sourire fatigué au CEO, Giuseppe Chillari. «Beaucoup le supposent, mais jusqu’à présent, la guerre en Ukraine n’a eu que des effets négatifs sur nous», dit Giuseppe Chillari, installé dans l’usine de chars Mowag, située dans une zone industrielle près de Kreuzlingen (TG).