FootballBâle s’impose à Florence et peut croire à son rêve
Des buts de Diouf et Amdouni permettent aux Rhénans de l’emporter 2-1 en demi-finale aller de la Conference League. Jamais une finale européenne n’a été aussi proche pour un club suisse.

Le FC Bâle a l’histoire sur le pas de sa porte. Tout cela se jouera la semaine prochaine dans un Parc Saint-Jacques qui promet de rejouer une de ces grandes soirées européennes, mais d’ici là, le club rhénan, et la Suisse avec, pourra vivre son rêve de placer une équipe helvétique en finale d’une Coupe d’Europe. Avec ce succès 2-1 décroché sur la pelouse de la Fiorentina lors du match aller de la demi-finale de Conference League, Bâle laisse un pays y croire.
C’est tout le projet rhénan, essentiellement basé sur la valorisation des jeunes joueurs, qui a pris du crédit jeudi, dans ce bouillant stade Artemio Franchi. Ce sont Andy Diouf et Zeki Amdouni, deux joueurs que Bâle vient de transférer définitivement, qui l’ont en partie éteint. Et surtout le second, auteur du but de la victoire à la 92e minute, après un coup de pied arrêté. Seul au point de penalty, le Genevois a pu tromper le portier Terracciano.
Mais pour le coup, il faut aussi inclure Andy Diouf dans ce succès. Le Français n’aura 20 ans que mercredi prochain, mais son abattage a souvent permis aux Rhénans de respirer à Florence. Et sa conduite de balle sur 40 mètres, menée tout en puissance et conclue par une frappe au ras du poteau de Terracciano (71e), a donné du corps au rêve bâlois
Ce n’était pas si bien embarqué. Parce qu’avant de saluer son présent, le FCB a aussi été confronté à son passé. Qui d’autre qu’Arthur Cabral pour tenter d’atténuer les espoirs bâlois? À la suite d’un corner de Biraghi, repris dans un premier temps par Martinez Quarta, Cabral avait ouvert le score. Reconnaissant de ce que Bâle lui a apporté, l’attaquant a laissé le public exulter pour lui. Il n’y avait rien de surprenant à ce que ce soit la Viola qui débloque cette rencontre. Parce que Bâle n’avait eu qu’une seule occasion avant la pause (par Diouf, déjà).
Et à vrai dire, l’emprise florentine n’a longtemps pas été vraiment contestée. Mais en Coupe d’Europe, ce Bâle est rattrapé par son ADN et surtout par l’irrationnel. Alors il faudra prendre rendez-vous jeudi prochain. Parce que l’histoire est en passe de s’écrire.
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