Bâle a souffert à Meyrin avant de trouver la solution
Le club genevois de 1e ligue a fait trembler le tenant du trophée pendant une heure. Repoussant longtemps l'inéluctable, son gardien a été formidable.

A Meyrin, à quelques encablures d'un CERN envahi ce samedi par des dizaines de milliers de curieux à l'occasion d'un week-end portes ouvertes, Marcel Koller avait décidé de faire tourner son effectif.
Il s'est privé de plusieurs titulaires, tous ménagés en vue des prochaines échéances – la venue des Russes de Krasnodar jeudi en Ligue Europa et le choc du championnat contre YB trois jours plus tard à Berne.
Monteiro excellent
Le scénario de la première période devait lui donner tort tant le pensionnaire genevois de 1e ligue réussit à hisser son niveau pour faire jeu quasi égal avec Bâle. Certes, les visiteurs eurent très souvent le monopole du ballon au point de se créer les meilleures occasions. Mais très vite, les attaquants rhénans allaient faire la connaissance de l'excellent gardien Fabio Monteiro, multipliant les arrêts de grande classe.
Une première parade suite à une volée de Bua (2e), suivie de plusieurs sauvetages décisifs. Bien en place, Meyrin n'allait toutefois pas se contenter de défendre, lui que l'on vit s'offrir plusieurs ballons de contres, mettant à plus d'une reprise la défense rhénane dans l'embarras. Après une frappe non cadrée de Dembele (16e), il fallut même une belle détente de Nikolic pour empêcher un tir insidieux de Diallo de prendre le chemin des filets (26e). Les Genevois tutoyaient l'exploit après 45 minutes disputées sans que la différence de ligue ne se soit fait trop sentir.
La belle frappe de Frei
Alors que la pause allait donner aux nombreux fans bâlois, bientôt rejoints sur la pelouse par plusieurs jeunes supporters meyrinois, d'organiser une amicale partie de campagne, Bâle n'allait pas vraiment sortir de sa torpeur au retour des vestiaires.
C'est même Valente, servi par Martins Cepa, qui obligeait le portier rhénan à sauver les siens pour ce qui restera la plus belle chance des joueurs de Jean-Philippe Lebeau de créer l'impensable sensation. Alors on revit l'héroïque gardien Monteiro, pas loin de dégoûter les attaquants bâlois.
Mais qui ne put rien, cette fois, sur la tête du géant Ademi, surgissant à la réception d'un corner. Six minutes plus tard, une frappe de mule de Fabian Frei, de plus de 20m, tuait tout suspense. En assurant un service minimum, Bâle l'a donc emporté aux Arbères comme en 2004 (3-1) et en 2015 (4-0).
Après Servette, Lancy et Olympique de Genève, tous sortis avant lui, Meyrin, qui aurait mérité en fin de match un but que lui refusa Nikolic, a rejoint la liste des éliminés genevois de la Coupe. Sauf qu'il n'a pas à rougir, dans son cas, de sa défaite.
FC Meyrin – Bâle 0-3 (0-0)
Stade des Arbères, 2850 spectateurs. Arbitre : M. Piccolo.
Buts: 61e Ademi 0-1, 67e Frei 0-2, 85e Stocker 0-3.
Meyrin: Monteiro ; Pasquier (87e Salihi), Rezzonico, Tall, Dembele ; Camara ; Valente (86e Tsimba), Zambrella, Diallo, Martins Cepa (67e Pacarizi) ; Moussilou. Entraîneur : J.-P. Lebeau.
Bâle: Nikolic ; Isufi, Bergström, Alderete, Petretta ; Frei, Kuzmanovic (66e Campo) ; Stocker, Zuffi, Bua (84e Okafor) ; Ademi (74e Cabral). Entraîneur : M. Koller.
Notes: Meyrin au complet. Bâle sans Omlin, Cömert, Dimitriou, Widmer, Riveros, Xhaka, Pululu (tous ménagés), Van Wolfswinkel (blessé).
Avertissements: 43e Pasquier et Ademi, 77e Camara.
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