Contrôles lacunairesUn audit tacle les Bains des Pâquis et Genève-Plage
La Cour des comptes demande une baisse des subventions publiques pour les deux associations, qui n’ont pas maximisé leurs revenus. Le Ministère public est saisi.

La Cour des comptes siffle la fin de la récréation autour de la rade. Des loyers trop cléments, à Genève, ce n’est pas monnaie courante, encore moins sur des sites d’exception. C’est pourtant le cas, selon un audit, des montants demandés à deux acteurs privés, la buvette des Bains des Pâquis et le restaurant Les Voiles de Genève-Plage, par les associations dont ces deux établissements dépendent. En quoi est-ce un problème? Ces deux associations reçoivent des subventions publiques. Donc si elles ne maximisent pas leurs revenus tirés des prestataires privés auxquelles elles délèguent des activités, cela reporte indirectement le manque à gagner sur la collectivité, qui les finance ainsi trop largement.