Sortie cinéma à la loupe«Babylon», le sexe, c’est parlant
Damien Chazelle dévoile le côté obscur de «La La Land», à Hollywood dans les années 1930.

Damien Chazelle, le surdoué du septième art contemporain américain, lance trois heures de récit épique sur un éclat de bouse pachydermique. Des merdes d’éléphants, il y en aura dans «Babylon», psychédéliques et géniales, des bouses qui valent le prix de l’immersion dans le rêve hollywoodien à la fin des années 20. Cet art encore naissant balbutie alors son cinéma parlant. La légende raconte que des acteurs se suicidèrent pour ne savoir que zozoter à l’écran. Dans ce film fleuve, où un technicien vendrait sa mère pour quelques mètres de pellicule, ce n’est pas la moindre des outrances.