Avenir incertain pour «Les réverbères» arméniens
Selon des élus, l'Etat tarde à délivrer l'autorisation de construire pour le parc Trembley. Des riverains s'opposeront le cas échéant.

L'avenir reste incertain pour Les réverbères de la mémoire, ce monument commémoratif du génocide arménien. La communauté arménienne, qui finance l'œuvre, attend toujours l'autorisation de construire du Canton pour dresser dans le parc Trembley, propriété de la Ville, ces dix candélabres dont les ampoules sont remplacées par des larmes chromées. En 2014, le Conseil d'Etat avait renoncé à l'érection de l'œuvre dans le parc de l'Ariana, afin de préserver «la neutralité la plus absolue de la Genève internationale» aux abords des Nations. Cela avait été fait sur la recommandation de Berne, à la suite de pressions turques sur le gouvernement genevois, menaçant de représailles diplomatiques, économiques ou politiques.