Harcèlement à GenèveAucun abus sexuel au sein de la police genevoise
Un sondage du personnel fait en revanche ressortir des commentaires ou plaisanteries dégradants.

En octobre 2021, la police genevoise a proposé un sondage à l’ensemble de son personnel au sujet du harcèlement sexuel. Aucun abus sexuel ou cas de viol n’a été mentionné par les quelque 800 collaborateurs qui y ont répondu.
Dans la grande majorité des cas, les comportements rapportés sont qualifiés de «moins graves», comme des commentaires ou plaisanteries dégradants, des gestes ou des insinuations obscènes.
43% des femmes concernées
La fréquence des comportements qualifiés de «plus graves» est «significativement moindre». Il s’agit de contacts corporels indésirables, d’invitations à connotation sexuelle, d’attouchements ou de baisers.
Sur l’ensemble de leur carrière au sein de la police, 43% des femmes et 23% des hommes se sont sentis harcelés ou gênés face à un comportement inopportun. Toutefois, l’ambiance de travail a été qualifiée d’agréable voire très agréable.
Dans le cadre d’une politique de tolérance zéro, la police mettra en œuvre plusieurs actions. Une campagne de sensibilisation sera menée en 2023, et cette thématique sera abordée lors de la formation. Un processus d’annonce de cas sera également formalisé.
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