Le Conseil d'État a arrêté ce lundi matin les critères de validation de l'année scolaire en cours. «Afin de ne pas prétériter les élèves dans leur parcours de formation, il a été décidé de ne prendre en compte que les résultats obtenus dans le cadre de l'enseignement en classe, informe Anne Emery-Torracinta, conseillère d'État chargée du Département de l'Instruction publique. Ce qui a été effectué à distance ne sera pas évalué.»

Concernant l'école primaire, l'année 2019-2019 sera validée sur la base des résultats des deux premiers trimestres, soit jusqu'au 13 mars. Pour ne pas désavantager les élèves qui comptaient remonter leurs moyennes en fin d'année, le Conseil d'État a décidé d'assouplir les critères de dérogation. L'assiduité des enfants durant la période d'enseignement à distance et à partir de la reprise des cours le 11 mai sera considérée, souligne la magistrate.

Des exceptions propres à la période seront également octroyées au Cycle d'orientation (CO). Alors qu'aucune dérogation n'est en principe accordée au CO, le Canton acceptera d'enfreindre cette règle pour les élèves auxquels ils manquent deux dixièmes pour être acceptés dans le regroupement souhaité. La plupart des classes du secondaire fonctionnant en deux semestres, seuls les résultats de la première période compteront officiellement. Anne Emery-Torracinta précise que les notes obtenues par la suite seront retenues uniquement si elles avantagent l'élève. Cette règle vaut également pour les jeunes du post-obligatoire.

Le Conseil d'État ne s'est pas prononcé en revanche sur les maturités et les certificats de l'École de culture général. La décision revient au Conseil fédéral. Elle devrait tomber au plus tard au début du mois de mai.

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Les conditions de validation de l'année scolaire 2019-2020 [Source: DIP]

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