SantéAlzheimer et la démence sont encore tabou
La moitié des personnes atteintes de démence ne seraient pas diagnostiquées.

L'Association Alzheimer Suisse prône une amélioration des connaissances du personnel et des accompagnants.
De bonnes connaissances en matière d'Alzheimer et d'autres formes de démence permettent par exemple d'atténuer les comportements agressifs des personnes malades. Elles aident encore à une meilleure organisation des soins et de l'accompagnement, informe l'Association Alzheimer Suisse dans le cadre de la conférence de presse organisée ce vendredi à Lausanne.
Des études indiquent que la fréquence des démences est en baisse. La Stratégie nationale en matière de démence (2014-2017) semble porter ses fruits, se réjouit l'association. Cependant, des projets importants de soutien pour les proches soignants restent en attente. Des lacunes apparaissent en matière de financement et d'accompagnement, observe l'Association Alzheimer Suisse.
Prévention
Des études montrent le fort potentiel des mesures de prévention. «Il y a des facteurs sur lesquels on peut agir, et il est possible de réduire le risque d'être atteint de démence», selon l'association. Les mesures de santé publique devraient donc s'axer davantage sur la prévention. Cette dernière ne fait cependant pas partie des champs d'action de la Stratégie nationale en matière de démence.
L'Assemblée des délégués de l'Association Alzheimer Suisse a eu lieu ce vendredi à Lausanne. En 2015, l'association a étoffé des offres destinées aux personnes atteintes de démence et à leurs proches en matière d'information, de conseil et de soutien. La première campagne nationale de sensibilisation a été lancée avec Pro Senectute.
ats
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