La Suisse recense aujourd’hui près de 150’000 personnes souffrant de démences, dont la maladie d’Alzheimer. Et avec le vieillissement de la population, la tendance n’est évidemment pas à la baisse. Redoutant même une explosion du nombre de cas, alors qu’il n’existe pour l’heure pas de traitement curatif, les spécialistes de l’accompagnement du grand âge souhaitent que la Suisse se dote d’une véritable stratégie pour soutenir les aînés en perte d’autonomie psychique, mais aussi les professionnels qui les entourent. On en est encore loin. Or, le temps presse…
Il reste du pain sur la planche, mais les choses avancent aussi au niveau social.
Aujourd’hui, grâce à l’aide de l’Association suisse pour la recherche sur l’alzheimer, présidée par Tim Brockmann, le centre prend en charge les personnes atteintes de troubles de la mémoire. Il cherche aussi à prévenir le développement de la maladie d’Alzheimer chez les personnes sans trouble mais à haut risque. Cette nouvelle approche profile Genève en tant que pionnier des cliniques de la mémoire de deuxième génération, après la maîtrise des diagnostics. On ne peut que s’en réjouir alors que quelque 25’000 personnes pourraient être touchées par la maladie en 2050 rien que dans le canton.
Il reste du pain sur la planche, mais les choses avancent aussi au niveau social. On observe nettement moins de préjugés sur l’alzheimer grâce à une meilleure sensibilisation aux troubles du comportement, source d’épuisement et d’incompréhension, qui constituent une difficulté majeure pour tous ceux qui prennent soin des personnes malades.
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Éditorial – Alzheimer: des raisons d’espérer
Alors qu’il n’existe pour l’heure pas de traitement curatif, le Centre de la mémoire des Hôpitaux universitaires de Genève met le paquet sur la recherche préventive.