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La Grande Dixence dans toute sa splendeur hivernale, propriété de Alpiq. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)
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«Allô Berne, on va avoir un gros problème.» Longtemps sans doute, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga se souviendra de ce coup de fil d’Alpiq. La société, qui possède la Grande-Dixence et bien d’autres barrages alpins, propriété des cantons et villes de Suisse romande, s’est retrouvée en plein cauchemar, à Noël.
Elle n’avait que quelques jours pour trouver des garanties financières (en cash) de plusieurs centaines de millions de francs. Entre 500millions et 1,5 milliard, selon notre enquête! Sans quoi elle allait être mise en défaut de paiement par les Bourses sur lesquelles elle vend son électricité. Non qu’elle manquait de clients, d’électricité à proposer, ni même d’argent dans ses coffres, mais parce qu’elle devait obéir à un mécanisme de garanties exigées par la réglementation boursière et du négoce d’électricité.