Plateformes d’hébergement et crise touristiqueAirbnb et consorts souffrent moins que les hôtels
Quelques propriétaires ont sans doute remis leur bien sur le marché locatif à long terme, mais rien ne permet de conclure à une tendance de fond.

Les conséquences de la crise sur l’hôtellerie genevoise sont limpides (nuitées en baisse de 67,5% en 2020), elles sont plus complexes à saisir pour les plateformes d’hébergement comme Airbnb, qui ne partagent pas leurs statistiques. Ce site ne nous a pas répondu sur l’offre dans le canton, pas plus que son concurrent Abritel-Homeaway. Si l’on en croit le site indépendant insideairbnb.com, qui en exploite les données, le nombre de logements proposés à la location à Genève est rigoureusement le même qu’au mois de mai 2020: 2991. Pourtant, le service Pilierpublic.com, qui se décrit comme le premier observatoire basé en Suisse de ces plateformes, atteste, lui, d’une baisse de l’offre de plus de 14%.