La drogue du violeurAbus au GHB: plus jamais ça!
En Suisse comme dans le reste de l’Europe, les soupçons de soumissions chimiques dans les clubs se multiplient cet automne. Si ce phénomène reste insaisissable, des solutions concrètes existent pour y remédier.

Cet article a été rédigé par les journalistes de «Femina». Retrouvez plus d’articles sur Femina.ch
Mia, 20 ans, en a encore des frissons dans le dos. «C’était il y a quelques mois, dans un club lausannois. Je n’avais pas bu d’alcool de la soirée quand tout à coup, à 2 h du matin, un mal de tête intense est apparu, puis des nausées, je n’étais pas bien du tout. J’ai aussitôt commandé un Uber pour rentrer chez moi. Le chauffeur a dû s’arrêter à une sortie d’autoroute pour me laisser aller vomir sur le bas-côté. «Vous avez sûrement eu un truc dans votre verre», a-t-il dit en voyant mon état. Une fois chez moi, c’était pire. J’ai vomi encore trois ou quatre fois, je n’arrivais plus à me lever de mon canapé. J’y ai comaté pendant des heures.»