On connaissait le trajet éclair de 2014 en hélicoptère pour signer Moussa Konaté à la dernière minute du mercato. On connaissait les saisons de Super League sauvées lors du dernier match. La liste de ce FC Sion qui joue avec les limites s’est allongée ce mercredi.
À La Porte d’Octodure, les minutes se faisaient heures pour certains, dans l’attente pesante d’un événement qui paraissait toujours plus compromis. Elles se faisaient secondes pour la famille Constantin, pour qui l’entente avec Mario Balotelli n’était toujours pas signée une demi-heure avant la deadline de l’été.
Il y a là une forme d’art. En Valais, le spectacle est rarement la rançon d’une politique sportive parfaitement rodée. Il découle bien plus volontiers de la sensibilité de son président pour tout ce qui brille. Si la star italienne marque vingt buts cette saison, Christian Constantin en sera le premier ravi. Mais à la seconde où le buteur a posé sa griffe sur son nouveau contrat, «CC» avait réussi son coup. Laissant la question de ce que son nouveau poulain apportera au football suisse pour nourrir les discussions.
Le feuilleton aura occupé l’espace la moitié de l’été. Dans ce registre-là, Sion n’a pas son pareil.
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Commentaire sur Balotelli – À Sion, l’art de jouer avec le gong
Les Valaisans ont finalisé la signature de l’Italien à quelques minutes de la fin du mercato. En ayant commencé à faire les gros titres au mois de juillet.