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Guy Parmelin, dimanche au siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avant le début de la cérémonie d’ouverture des discussions. Le conseiller fédéral venait d’exhorter les États réunis à Genève à «garder la tête froide».
AFP
Embouteillages, hélicoptères et barbelés. Depuis dimanche, Genève sort les grands moyens pour accueillir les États membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Tout était prêt début décembre pour cette conférence dite «MC12» – la douzième de l’histoire de l’organisation – avant qu’un retour de flamme de l’épidémie de Covid ne conduise à son ajournement, en dernière minute.
Surpêche, accès aux vaccins, sans évoquer le fonctionnement même de l’organisation: sur ces problèmes commerciaux déjà âprement négociés en amont – souvent durant des années – l’organisation pouvait alors espérer faire apparaître un consensus parmi ses 164 États membres au cours d’une semaine où elle est sous le feu des projecteurs médiatiques. Et même s’engager dans des enjeux plus fondamentaux, à commencer par l’intégration des efforts pour limiter le réchauffement climatique, dans les règles sur les échanges mondiaux.