Locution aimée des politiciens pour saborder la proposition d’un adversaire, «la fausse bonne idée» constitue l’argument idéal. C’est poli (c’est une bonne idée), condescendant (elle est fausse, la mienne est meilleure) et spéculatif (qu’importe que les effets pervers se réalisent, le but est de la tuer dans l’œuf.) Bref, c’est passe-partout et facile à dévoyer.
Éditorial sur les transports – 9 euros, c’est aussi le prix du chaos
Le billet de train allemand à bas prix a connu de sérieux ratés. Avant de le copier, mieux vaut songer à ne laisser personne sur le quai.