Psychothérapie en péril10’000 personnes risquent l’interruption de leur thérapie
Dès janvier, les caisses d’assurance maladie ne veulent plus rembourser les traitements effectués par des psychologues en formation continue.
De nombreux psychothérapeutes ont déjà dû informer les patientes et patients de l’interruption de leur thérapie (image symbolique).
Photo: Christian Beutler (Keystone)
«En soixante ans d’activité professionnelle, je n’ai jamais été confronté à une situation aussi intenable», déclare le psychiatre zurichois Alexander Moser. Pour les psychologues disposant d’une formation thérapeutique reconnue, un souhait de longue date s’est certes réalisé au milieu de l’année: ces personnes sont désormais reconnues par l’assurance de base, à condition que le traitement soit effectué sur prescription médicale (modèle de prescription). Auparavant, les caisses maladie ne prenaient en charge les coûts que si les psychothérapeutes travaillaient dans le cadre d’un contrat de travail avec un médecin (modèle de délégation).
